Si le métro circule sous terre ou en viaduc, il existe pourtant quelques passages à niveau. Utilisés en dehors du service normal, ils continuent à jouer un rôle essentiel à la bonne marche du réseau.
Des passages à niveau sur le métro ? Allons donc ! Le principe même du métro, est de se jouer de la circulation routière pour permettre des déplacements rapides dans la ville. Et pourtant.
Bien sûr, il ne faut s’imaginer des métros qui s’arrêtent aux carrefours des boulevards pour laisser passer les voitures. Mais il existe des raccordements de service vers les ateliers de maintenance qui ont créé quelques singularités sur le réseau.
À l’origine, le métro parisien devait adopter l’écartement métrique. C’était pour la Ville de Paris le moyen le plus sûr d’éviter que « le grand chemin de fer » ne descende dans ses tunnels. L’autre façon de se protéger, plus radicale encore, a été d’adopter un gabarit étroit de 2,40 m pour les voitures. Mais les premiers entrepreneurs répondant au cahier des charges de la CMP, Compagnie du métro de Paris, ont rapidement proposé un écartement plus favorable de 1,29 m avant que ne soit finalement retenu le standard de 1,44 m. Aucun danger en réalité que les convois des grandes compagnies n’utilisent les galeries