Nantes, qui s’enorgueillit d’avoir possédé jusqu’à une douzaine de gares voyageurs (voir Historail n° 61), n’était pas la plus mal placée pour interroger le rapport entre le chemin de fer et les différentes formes d’art, peinture, littérature, sculpture, photographie, etc. C’est ce qu’a proposé jusqu’au 5 février le Musée d’arts avec l’exposition Le Voyage en train.
Départ 7 h 33 d’un quai de la gare d’Austerlitz. Le Ouigo Classique n° 4072 plonge dans un brouillard à couper au couteau. Il ne se dissipera qu’aux alentours de Sablé. Bientôt Angers et surtout la Loire, le plus long et le plus sauvage fleuve de France, ses plages de sable, ses cormorans, ses balbuzards pêcheurs et ses aigrettes qui disputent le poisson aux nombreux pêcheurs à la ligne. Après un peu plus de quatre heures de voyage, le train arrive en gare à l’horaire prévu. La gare de Nantes a récemment changé de visage. Une modernisation rendue indispensable par l’augmentation programmée du trafic ferroviaire.
La gare de Nantes est la sixième plus fréquentée de France (hors Île-de-France) et la première des Pays de la Loire. Comme l’on prévoit 25 millions de voyageurs annuels à l’horizon 2030, l’infrastructure ferroviaire devait absolument évoluer.