
le 15 novembre 1951,
c’est la présentation
à la presse des nouveaux
trains à Porte-des-Lilas.
Un jeune photographe
de La Vie du Rail,
Yves Broncard, couvre
l’événement. Cette photo
fait la couverture de
l’hebdomadaire n° 324
du 26 novembre 1951.
Toutefois, seule la partie
droite de l’image est
publiée (Y. Broncard/
Coll. J. Pepinster).
Accueil / Matériel / LE MA 51 : Les espoirs déçus d’un matériel articulé RATP
LE MA 51 : Les espoirs déçus d’un matériel articulé RATP
Par : Philippe-Enrico ATTAL
En 1952, les voyageurs du #métro parisien découvrent un tout nouveau matériel. Innovant dans de nombreux domaines, il ne connaîtra malheureusement pas l’avenir qui aurait dû être le sien.
C’est l’histoire d’un raté. Un accident technologique dans le métro parisien. Sans atteindre l’ampleur de la catastrophe économique du paquebot France ou du Concorde, cette aventure laisse un goût d’inachevé. La mise en service du premier métro moderne de l’après-guerre aurait dû être saluée tant par les voyageurs que par la critique. Au lieu de cela, le matériel ne dépassera pas la commande d’une première série, avant de disparaître un peu piteusement une fois son temps achevé. Alors pourquoi ce ratage et que s’est-il réellement passé ?
À chercher un coupable, on se tourne d’abord vers la publicité donnée à la mise en service de ces nouveaux trains. Et ça commence très mal, par une opération de communication totalement ratée qui relève du cas d’école.
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Historail n°62
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Le malchanceux MA 51 de la RATP, construit par BL (Brissonneau et Lotz), est parti trop tôt, mais bien sûr il n’a pas été oublié.
Le matériel articulé MA 51 s’avère vite aussi bruyant que le matériel mythique Sprague-Thomson. Son freinage modérable uniquement pneumatique, jugé agréable en 1952, est considéré comme dépassé dès les années 1960.
Des études complémentaires viennent démontrer que la circulation de trains modulables n’est finalement pas souhaitable sur des lignes à fort trafic. Il présente en outre l’inconvénient d’être difficilement manœuvrable lors des opérations de maintenance.
La RATP se désintéresse alors du matériel articulé et fait porter ses efforts de recherche sur les rames sur pneumatiques, dont le prototype MP 51 vient d’être mis en service.