Austerlitz a été la première gare parisienne à recevoir des voies souterraines. Ouverte à la fin des années soixante, elle a servi de modèle pour les futures gares du RER C mises en service à partir de 1979.
Difficile aujourd’hui d’imagi- ner que la plus paisible des grandes gares parisiennes ait pu être saturée. Et pourtant, celle où l’on ne se bouscule jamais a connu elle aussi ses grandes heures. Il faut remonter à un temps où le TGV était encore sur la planche à dessin, dernier pro- jet en date de la gamme des turbotrains. Si la vapeur commence à quitter le réseau, on voyage encore en voitures à compartiments vert wagon. Sept, huit, neuf, 10 heures de train sont nécessaires pour traverser le pays à bord des « rapides SNCF ». Bref, la France des années soixante ! Deux grandes gares offrent des liaisons de Paris vers le sud, le soleil et la mer : Lyon et Austerlitz. Héritage d’une guerre des réseaux entre le PLM et le PO-Midi, les deux cathé- drales de pierre ne sont séparées que par la Seine. Quand arrivent les beaux jours, les Parisiens se pressent par dizaines de milliers vers ces deux gares synonymes de vacances. Aussi faut-il toujours plus de trains pour tou
Rappelons que cette gare souterraine disposant de quatre voies de passage (pour deux quais centraux) affectées au service de la ligne C du RER.