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  • © CC0 Paris Musées/Musée Carn

    Cette peinture de Jules Mary (1851-1922) est légendée « Le viaduc du Point-du-Jour et le bastion 35, en mars 1870 » et cette numérotation apparaît effectivement à l’encoignure du mur à droite. Or ce viaduc tutoyait au plus près les bastions 63 et 64, ce qui fait que l’on se trouve en réalité plutôt au niveau de celui numéroté 63, à cause de la courbure de la voie ferroviaire représentée.

  • ©CC0 Paris Musées/Musée Carnavalet - Histoire de Paris

    Campement de mobiles bretons sous le viaduc d’Auteuil en novembre 1870, par Isidore Alexandre Augustin Pils.

  • © J.-Ph. Guichard

    Ce bout de galerie conduisait à l’escalier du bastion 89, comme le montre l’extrait de la planche des carrières 329 (de 1910). Notons que concernant le bastion suivant (numéroté donc 90), le poste-caserne situé au-dessus avait été identifié par une inscription gravée puisque l’on a retrouvé dans les pierres de réemploi d’un mur de confortation, l’une portant le mot Caserne et l’autre N° 15.

Il y a 150 ans, Paris en 1871. Que reste-t-il de la rue militaire autre que les « Maréchaux » parisiens

29 avril 2021
- -
Par : Gilles Thomas

Georges Ribeill, dans Historail n° 55, avait déjà publié un article consacré à un épisode méconnu de la guerre de 1870 et nous révéla, sous sa plume d’historien, qu’une voie ferrée fut établie sur ce qui deviendra nos boulevards des Maréchaux parisiens : la « voie de fer de la rue Militaire »1. Si ces actuels « Maréchaux » font le tour extérieur de la capitale car longeant autrefois la dernière enceinte protégeant la ville, m’intéressant aux sous-sols anthropiques et particulièrement aux anciennes carrières souterraines dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises, je vais m’arrêter spécifiquement sur la rive gauche de cette boucle ceinturant Paris2, après un bref rappel concernant l’enceinte dite « de Thiers », cette enceinte de ville qui fut la plus vaste du monde !

Neuf secteurs défensifs pour 94 bastions

Construite à partir de 1841, la dernière fortifcation de Paris porte le nom du président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de l’époque, Adolphe Thiers, dénomination que certains réfutent encore de nos jours, d’où ma tendance à parler d’enceinte « dite de Thiers ». Elle s’étendait sur 33 km de long, soit un tout petit peu plus que la Petite Ceinture ferroviaire chère à nos lecteurs, cette ligne de chemin de fer à double voie à l’origine, donnée pour 32 km, que l’on construisit à l’intérieur de ladite enceinte, et qui fut d’abord destinée au transport de marchandises, l’ouverture au service voyageurs (et donc la possibilité de véhiculer éventuellement des militaires en tant que de besoin), ne venant que plus tard.

Cette enceinte, complétée en deux temps par une double ceinture de forts extérieurs, est constituée de bastions, qui sont numérotés dans le sens anti-horaire : le numéro 1 se trouvait à la porte de Bercy (et s’y trouve toujours, étant un des très rares vestiges aujourd’hui, contrairement à celle médiévale de Philippe Auguste), la numérotation étant séquentielle jusqu’au numéro 67 bis à son retour au niveau de la Seine à la fin du XVIe arrondissement. Elle reprenait ensuite après avoir traversé le fleuve par le numéro 68 et se terminait au bastion 94 lorsque le XIIIe arrondissement rejoint la Seine.

Par la suite, nous allons nous intéresser en détail particulièrement aux bastions de la rive gauche, non parce que c’est la partie la plus courte (cela représente effectivement moins d’un tiers de l’enceinte), mais parce que cela fut plus problématique au moment de la construction à cause de son sous-sol riche en calcaire facilement accessible (car peu profond) et qui donna lieu à de nombreuses exploitations souterraines.

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Historail n°57

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