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  • Embarquement d’un « blessé » dans le train sanitaire expérimenté en juillet 1887 entre Paris et Le Havre © gravure de Poyet, La Nature, 1887

    Embarquement d’un « blessé » dans le train sanitaire expérimenté en juillet 1887 entre Paris et Le Havre © gravure de Poyet, La Nature, 1887

  • le wagonambulance conçu en 1873 par Bonnefond pour composer un train spécial sanitaire © d’après J. Blain, op. cit., 1994

    le wagonambulance conçu en 1873 par Bonnefond pour composer un train spécial sanitaire © d’après J. Blain, op. cit., 1994

  • Le wagon Haase, pouvant contenir quatre hommes sur un lit suspendu © d’après de Bloch, op. cit.

    Le wagon Haase, pouvant contenir quatre hommes sur un lit suspendu © d’après de Bloch, op. cit.

Les premiers trains sanitaires

1 octobre 2020
- -
Par : Georges Ribeill

Propositions et essais après la guerre franco-prussienne (1872-1874)

Jeudi 26 mars 2020, parti de Strasbourg à 11 h, un TGV Duplex spécialement aménagé transportait vingt patients gravement touchés par le coronavirus et une cinquantaine de soignants à Nantes, soulageant ainsi des hôpitaux surchargés. Dans la salle basse de chacune des cinq voitures, quatre brancards avaient été placés au-dessus des sièges dont les dossiers avaient été retirés, les salles du haut permettant au personnel soignant de circuler commodément. Cette grande première d’un « TGV sanitaire » mobilisé dans la lutte contre le Covid-19, opération à succès renouvelée, nous rappelle qu’un contexte particulier de crise peut provoquer une innovation ferroviaire à but humanitaire… Aujourd’hui, une pandémie, hier, une guerre… Évacuer tous les blessés des champs de bataille pour les soigner au plus tôt s’impose depuis une fameuse convention internationale signée à Genève en 1864… Faut-il disposer de wagons-ambulances, voire de trains sanitaires ? La guerre de 1870 révèle une Allemagne en avance sur la France où, si éclosent après la défaite des projets de wagons aménageables ou de trains sanitaires spéciaux, tant s’en faut pour qu’ils se concrétisent…

Réactivées au milieu du XIXe siècle, les guerres ont motivé la Suisse à inviter les gouvernements d’Europe et d’Amérique à adopter une convention pour l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne. Réunis en août 1864 à Genève, 16 ministres plénipotentiaires adoptent le projet de convention qui leur est soumis. Rappelons trois clauses.

Primo, la neutralité du personnel et des établissements sanitaires : « Les ambulances et les hôpitaux militaires seront reconnus neutres, et, comme tels, protégés et respectés par les belligérants, aussi longtemps qu’il s’y trouvera des malades ou des blessés. » (Art. 1er).

Secundo, l’obligation de soin aux blessés sans distinction de nationalité : « Les militaires blessés ou malades seront recueillis et soignés, à quelque nation qu’ils appartiennent. Les commandants en chef auront la faculté de remettre immédiatement aux avant-postes ennemis les militaires ennemis blessés pendant le combat, lorsque les circonstances le permettront et du consentement des deux parties. Seront renvoyés dans leur pays ceux qui, après guérison, seront reconnus incapables de servir. Les autres pourront être également renvoyés, à condition de ne pas reprendre les armes pendant la durée de la guerre. Les évacuations, avec le personnel qui les dirige, seront couvertes par une neutralité absolue. La neutralité cesserait si ces ambulances ou ces hôpitaux étaient gardés par une force militaire. » (Art. 6). L’obligation enfin du signe distinctif de la croix rouge sur fond blanc : un drapeau pour les hôpitaux, les ambulances et les évacuations, un brassard pour le personnel neutralisé (Art. 7).

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