La gare maritime de Cherbourg a longtemps permis d’assurer les liaisons maritimes sur l’Atlantique. Sauvée in extremis de la démolition à la fin des années 80, elle est devenue depuis la Cité de la mer.
Pas simple encore aujourd’hui de rejoindre les aéroports parisiens. Orly depuis plus de 60 ans souffre d’une desserte incomplète qui ne sera résolue qu’en 2024 avec l’arrivée de la ligne 14 du métro. Même problème à Roissy où le RER ne suffit pas à établir les indispensables connexions avec le coeur de la capitale. CDG Express tout comme la ligne 17 du métro du Grand Paris n’apporteront une réponse à cette desserte que dans plusieurs années. Et pourtant, il fut un temps où les voyageurs pour l’Amérique s’embarquaient au coeur de Paris… à la Gare Saint-Lazare. Enfin presque.
Durant plusieurs décennies, les trains transatlantiques filaient à grande vitesse vers les ports du Havre et de Cherbourg à la rencontre des paquebots qui assuraient la traversée de l’océan. Le trajet de trois à cinq heures paraissait bien court en comparaison des longues journées en mer.
On peut tout de même se demander pourquoi retenir des ports de la Manche pour traverser l’Atlantique ? D’abord, tous les navires se rendaient en Grande-Bretagne (et inversement) avant de s’engager vers l’Océan.